Tout commence par le baiser, les lèvres font connaissance laissant échapper un son sec et sourd, lorsque les langues pénètrent l’interstice, elles s’emmêlent dans un clapoter, le souffre s’accélère, des allaitements se perd dans le silence, les doigts s’emmêlent dans les buissons des cheveux, le zip d’une fermeture éclair fin l’air et on se déshabille dans un froissement de tissu.
Le sommet du lit cogne contre mur accompagnant le chant des bouches et des langues qui sucent, tètent, aspirent, mordillent, lèchent, les mordillements se font de plus en plus fort et vibrant jusqu’à ce que retentisse l’ultime râle le bande son d’un corps a corps comme au cinéma mais si on tend une oreille plus honnête, une multitude d’autres onomatopées se mêlent a la musique amoureuse, des petites surprises acoustique qui viennent parfois perturber les amants.
La sexologue, Nadine Grafeye énumère pour nous, les bruits mouilles qui nous donne l’impression de barboter dans un pataugeoire ou le refrain de la ventouse et les bruits d’air, genre pompe a vélo, qu’on appelle aussi pet vaginaux et ses bruits sont normaux, le vagin est une cavité lorsqu’il est rempli ou humidifié, il fait du bruit variant les fréquences et l’élasticité selon la largeur et la spécificité du vagin.
Ses appels d’airs peuvent devenir de vrais parasites pour les femmes qui sont complexes par ses acouphènes, corne de brume retentissant au milieu d’une saunâtes de faux pins.
Certaines feignent une toux subite pour incontrôlable, pouf de rire pour masquer leurs gènes, nous sommes ici dans le règne du tabou le dégout des choses du corps prend racine dans la conception génitrice de la sexualité pas de procréation, pas de sexe, dans l’idéalisation de l’acte sexuelle propres, clinique, sans poils, sans odeur et sans bruit.
Deux dispositions de l’esprit qui déshumanise le sexe et touffe les sensations, c’est pourquoi le Dr Graffeye conseille aux femmes d’en parler avec leurs partenaires car les hommes peuvent être surpris par ses bruits et croire que la cause en est la trop petite taille de leur verge, or ca n’a rien a voir bien au contraire, c’est quoique peuvent aussi envoyer a des souvenirs moins traumatisants lorsque les enfants ont été témoins des ébats parentaux.
D’ailleurs, selon le Dr Gaffeye toujours, les femmes craignent plus que les hommes d’être entendu des voisins ou des enfants, ca les bloque dans la réalisation de l’acte sexuel, alors il y a de petites solutions possible toute simple – mettre de la musique comme un paravent qui permettrai de s’isoler, de déconnecter de l’environnement.
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