Quels sont les mécanismes de l’Amour ?
Bientôt 7 milliards de terriens partageant tous un même sentiment qui est presqu’une raison de vivre : l’amour.
L’instinct de reproduction qui assure la survie de l’espèce s’est changé en sentiment.
Cette pulsion biologique explique-t-elle ce qui nous pousse l’un vers l’autre.
L’amour nous apparaît bien plus complexe quel que soit notre culture ou notre âge : a chaque fois notre cœur s’emballe, notre corps s’enflamme.
Pourtant on peut aborder l’amour de manière plus scientifique et plus rationnelle…
ujourd’hui, les expériences scientifiques permettent d’explorer les coulisses de l’amour…
« À première vue, on pense que l’amour est du domaine de la neurologie, mais aujourd’hui on sait que pour y comprendre quelque chose il faut intégrer des données provenant de sciences différentes telles que la génétique, le fonctionnement cérébral, la psychologie et la sociologie. » comme l’indique le Pr. Michel Reynaud, psychiatre.
Quels sont les facteurs rationnels de la Séduction ?
Nous allons pénétrer dans le corps amoureux par la magie de l’image de synthèse et explorer le plus fascinant des sentiments humains en décryptant ces phénomènes physiologiques…
Avec tout d’abord percer un premier secret : pourquoi elle, pourquoi lui ? Hasard, décision ou nécessité biologique ?
Visitons le cerveau humain, car contrairement à ce qu’on pense, c’est l’organe essentiel en amour, bien plus que le sexe ou le cœur.
Michel Reynaud explore les mécanismes déclenchant l’amour..
Il est important de se rappeler une notion classique qui est que nous avons trois cerveaux :
– Le Cerveau des sensations qui nous fait agir en fonction du milieu extérieur, c’est le plus archaïque ( il transmet la douleur par exemple )
– Le cerveau émotionnel que l’on retrouve chez les mammifères et les animaux familiers qui ressentent des émotions et disposent d’une mémoire élaborée, c’est le cerveau limbique
– Le néocortex dont le développement caractérise les êtres humains qui nous permet d’anticiper, d’avoir des valeurs morales, d’intégrer les systèmes sociaux, de communiquer et d’avoir des émotions complexes.
Dans le sentiment, la souffrance ou le plaisir amoureux sont mis en jeu ces trois niveaux cérébraux.
On a d’abord une sensation positive ou négative, puis une émotion positive ou négative qui se met en route dans ce cerveau limbique qui l’intègre dans notre mémoire et enfin on a un sentiment dont on peut parler, sur lequel on peut réfléchir.
Un cadeau comme une bague de fiançailles fait appel à ces 3 cerveaux.
Amour et cadeaux vont de paire comme l’a constaté l’historien Jean-Claude Bologne : « Le cadeau est sans doute l’une des plus anciennes formes de la conquête amoureuse. C’est le plus simple : on demande quelque chose à une jeune fille, donc on lui donne quelque chose en contrepartie. La plus ancienne forme de cadeau, c’est au père pour obtenir la main de sa fille. Au Moyen-Age on est arrivé à des cadeaux symboliques qui avaient soit un important pouvoir évocateur comme la bague, soit une valeur sexuelle importante comme la pantoufle parce que le pied est une métaphore du sexe masculin et féminin, soit des fruits, symboles de fertilité. Petit à petit on est arrivé à des cadeaux représentant la personne comme une mèche de cheveu, un portrait ou une photographie. »
MORALITE : pour un cadeau, il n’y a pas que la valeur, mais l’émotion que vous y mettez… Par exemple vous pouvez offrir une photo, quelque chose de fait main… pour ajouter plus d’émotion dans celui ci.
Quels sont les critères physiques de sélection du partenaire idéal ?
Selon une enquête menée dans 33 pays différents, les femmes sont plus exigeantes que les hommes en matière de choix.
David Buss, psychologue évolutionniste à l’Université du Texas, a voulu connaître les qualités recherchées en priorité par les hommes et les femmes chez un possible partenaire amoureux.
Son étude a été réalisée avec un réseau de 50 scientifiques sur les 5 continents avec un questionnaire traduit dans 30 langues.
Il y a eu trois groupes de résultats à retenir.
1 – La Chasteté du partenaire.
D’abord nous avons trouvé des critères valorisés de façon très variable selon les cultures, comme la chasteté ou la virginité, qui est primordiale en Chine et sans importance en Suède.
MORALITE : Passer pour un coureur de jupons n’est pas une bonne stratégie… Evitez donc de passer pour quelqu’un de peu fiable… Par exemple parlez de vos relations durables, et évitez de parler de vos Ex !
2 – La gentillesse, la compréhension ou l’intelligence.
Personne ne veut un partenaire stupide et bourré de maladies… ou chiant à mourir !
MORALITE : Vous devez susciter le désir, préparer des anecdotes, être désirable et vivre une vie désirable …
3 – L’apparence Physique, le caractère et les ressources.
Enfin nous avons trouvé des différences entre les sexes valables universellement, et ça a été le plus controversé parce personne ne s’y attendait.
Les qualités que les hommes valorisent plus que les femmes qui sont l’apparence physique et la jeunesse qui symbolisent la fertilité.
En revanche, les femmes montrent une préférence pour les perspectives financières et les ressources et les qualités qui y conduisent comme l’ambition la ténacité, la capacité de travail et le statut social.
MORALITE : Même si vous n’êtes pas un playboy vous pouvez plaire… Vous pouvez compenser par votre richesse, votre caractère, votre travail ou votre statut social.
Cette tendance féminine est logique sur le plan de l’évolution à cause de la différence entre les sexes en ce qui concerne la reproduction.
Une femme doit passer par une grocesse de neuf mois pour avoir un unique enfant donc elles s’investissent plus, alors que les hommes se reproduisent par un simple acte sexuel.
Évidemment, comme elles travaillent aujourd’hui dans nos sociétés modernes, elles n’ont plus besoin d’hommes riches, mais les préférences s’expriment pourtant.
Ainsi celles qui ont les plus hauts postes n’ont aucune envie d’épouser quelqu’un qui n’a pas les mêmes ressources qu’elle (ou à défaut il faut qu’il ait un attrait moral majeur).
Donc ces préférences continuent d’opérer, même si les gens n’aiment pas ça.
A contrario, les hommes préfèrent aussi les femmes qui aiment travailler…
La seule exception sur 37 cultures est chez les Zoulous, en Afrique du Sud, parce que dans cette culture les femmes sont en charge de la construction des abris, du bois, du feu, alors que les hommes vont travailler en ville.
Donc un homme qui épouse une femme paresseuse serait en grande difficulté parce que les bases de la vie quotidienne du foyer ne seraient pas assurées.
Les endroits pour séduire une fille…
Les réceptions, tout comme les soirées entre amis ou en boite de nuit sont souvent pour les couples l’occasion de se former.
Les circonstances et les critères sociaux menant à la formation des couples ont été étudiés en France par le sociologue Michel Bozon et comparées avec de précédentes études sur le sujet.
Pour lui, on ne choisit pas son conjoint mais on le découvre.
Il y a 50 ans, 3 ou 4 lieux de rencontre expliquaient les trois quarts des rencontres.
Par exemple, les bals, les rencontres de voisinage, les lieux de travail et les rencontres de famille. Il s’agissait d’une rencontre du conjoint qui était quelque chose d’assez sérieux où la génération adulte était assez présente et arrangeait les choses parfois.
Selon Jean-Claude Bologne, «le plus ancien lieu de rencontre, qu’on retrouve dans la Bible ou la tradition gréco-romaine du Moyen-Age, c’est la fontaine.
Les comportements mis en œuvre lorsqu’on rencontre une femme à un puits sont les mêmes qu’aujourd’hui devant la machine la café dans une entreprise. Les lieux changent mais les comportements restent semblables.
Depuis l’antiquité, les lieux de foule sont de grands lieux de drague.
Au Moyen-Age, tout le monde devait aller à la messe et les esprits les plus libertins et les esprits les plus pieux se rencontraient.
C’était un des rares endroits où l’on pouvait approcher une fille et lui glisser un message dans l’accoudoir.
Michel Bozon affirme qu’aujourd’hui les rencontres ne sont plus régulées par les parents comme autrefois, mais plutôt par les pairs.
Les origines sociales et le niveau d’éducation sont très proches entre hommes et femmes.
Certains milieux sont plus fermés sur eux-mêmes que d’autres.
Il y a des processus de séduction de l’entourage qui font que les gens de la bourgeoisie n’épousent jamais ceux du milieu ouvrier.
D’un autre côté, en milieu populaire, il y a aussi une certaine monogamie.
C’est dans les milieux moyens qu’on trouve un peu plus d’hétérogamie.
Mais les sites de rencontres pourraient modifier ces faits.
Sur les sites de rencontre, on trouve en premier des informations sur la profession de la personne, ses diplômes, sa taille, son âge, puis on se met à discuter sur les goûts de chacun, leurs modes de vie etc…
Ça ressemble presqu’à un recrutement professionnel et dans ces conditions on ne voit pas comment internet pourrait réduire le niveau de monogamie sociale.
MORALITE : Pour rencontrer plus de filles, les sites de rencontres sont des outils majeurs… Cela permet de rencontrer au delà du « vivier » de filles proches de votre entourage social et physique.
Quels sont les critères physiques de la séduction ?
Sommes-nous attirés universellement par certaines mensurations ou une sorte de géométrie du corps ?
C’est ce que pense Adrian Furnham, un professeur de psychologie britannique en basant sa théorie sur les recherches en psychologie évolutionniste des 20 dernières années…
Il y a deux écoles de pensée.
L’une dit que la beauté est dans l’œil de celui qui regarde, donc chacun voit différemment et il ne peut exister une science de la beauté.
Mais les psychologues évolutionnistes pensent le contraire.
On choisit un partenaire pour sa capacité à procréer, et il y a un consensus universel sur le fait que certains sont plus attirants que d’autres.
Ils ont listé des facteurs qui pourraient attractivité comme l’indice de masse corporelle, le rapport hanches/taille ou jambes/torse.
Singh (psychologue américain) affirme que « si on regarde la proportion entre la taille et les hanches d’une femme, on se dit tout d’abord que cette femme est une bonne reproductrice, ni ménopausée, ni pré-puberte, puis qu’elle a un risque limité de problèmes de santé et que son profil d’hormones sexuelles est bon, donc qu’elle peut concevoir des enfants« .
Tout cela est du domaine de l’inconscient et c’est instinctivement que l’on juge cette femme comme attirante.
L’endroit où se fixe la graisse dépend des hormones sexuelles.
Enfants, garçons et filles ont la même silhouette, mais à la puberté les femmes prennent de la graisse dans le bas du corps plus que dans le haut, contrairement aux hommes.
Cette forme devient moins prononcée lorsque la femme atteint la ménopause.
Alors nous avons décidé de créer des dessins de simples silhouettes représentant trois niveaux de poids et quatre rapports taille/hanche et avons pris un éventail de gens aux États-Unis de différents groupes ethniques et de différents niveaux d’éducation.
Tous ont jugé la silhouette avec un poids normal et un rapport taille/hanche de 0,7 comme la plus attirante.
Mais il fallait montrer que c’était valable pour toutes les cultures pour prouver que c’était lié à notre évolution.
Les gens rétorquent qu’il y a l’influence des médias.
Nous avons répondu en rencontrant l’un des peuples les moins exposés aux médias : les Shiwiar, une tribu vivant dans une réserve en Amazonie et eux aussi ont fait le même choix. »
Les hommes ayant un rapport taille/hanche entre 0,8 et 1 ont une forte production de testostérone et de sperme, et sont moins sujets aux maladies.
Donc on a fait la même chose avec des silhouettes d’hommes. Les femmes interrogées ont toute répondu celui avec un rapport de 0,9.
MORALITE : Etre mince et musclé est donc indispensable pour séduire les filles. Un petit « bidon » va réduire automatiquement votre potentiel de séduction… A moins de compenser par un habillement adapté, un caractère affirmé ou drôle ou des ressources financières.
Pour cela n’oubliez pas notre guide « Apprendre à s’habiller, la clé pour Séduire« .
Selon Adrian Furnham, le facteur qui détermine le plus l’attirance des femmes pour un homme est cette forme en V : des épaules larges sur une taille normale.
MORALITE : on comprend mieux pourquoi les hommes musclés sont plus attirants pour les filles… Et si vous devez faire de la musculation, travaillez en priorité les épaules et les haut du corps…
Le second facteur est la taille.
Toutes les femmes préfèrent un homme plus grand qu’elles, et la taille dépend soit du torse, soit des jambes.
Elles préfèrent ceux avec des jambes plus petites et un torse plus grand.
Pour les hommes, les femmes jugées attirantes ont de longues jambes :
Quels sont les critères de choix selon le visage ?
S’il y a des proportions idéales du corps, c’est le visage qu’on remarque en premier.
Alors existe-t-il là aussi des critères d’attraction universels ?
Toujours selon Adrian Furnham, il y a beaucoup de critères liés au visage, comme la symétrie qui est capitale car le manque de symétrie indique des problèmes à la naissance et d’éventuels problèmes de procréation.
Le pouvoir d’attirance de la symétrie a été étudié par Karl Grammer, un chercheur autrichien faisant le lien entre psychologie et éthologie (la science du comportement).
Il fait photographier des centaines de visages et demande à des volontaires d’évaluer leur qualité.
Dans les années 90, on a découvert un principe valable pour les insectes, les oiseaux, et beaucoup de mammifères : plus il y a de symétrie, plus il y a de capacité de reproduction.
Les femmes ont plus d’orgasmes avec des hommes symétriques, et ces hommes obtiennent plus d’argent lorsqu’ils ont un travail, etc…
Si vous avez un corps féminin symétrique, ce corps produira une odeur jugée plus attirante que celle d’un corps asymétrique.
Le corps est un ornement cohérent, et c’est probablement le résultat de la sélection sexuelle.
Parmi ces signaux, la mâchoire inférieure masculine qui trahit un fort taux de testostérone quand elle est très affirmée.
Mais les femmes ne s’attachent pas qu’à ces détails physiques.
Selon Adrian Furnham, les femmes ont une autre façon de juger, elles s’intéressent à la silhouette, mais aussi à l’intelligence sociale des hommes.
Elles les aiment charmants, drôles et riches… Donc rien n’est perdu si vous n’êtes pas un Apollon !
Vous pouvez le voir dans les annonces dans les journaux : les hommes recherchent des femmes jeunes et sexy, et les femmes des hommes riches et plus âgés.
Les hommes ont tendance à plus préciser l’aspect physique que les femmes.
Nous avons évolué au cours du temps, par exemple les femmes sont devenues plus minces.
Les études montrent que les critères biologiques permettent le mieux de définir la beauté.
L’importance de la Danse dans la Séduction…
Bals, boites de nuit ou fêtes, la danse est un rituel important dans la formation des couples.
Après s’être évalués à distance, elle permet d’affiner la sélection et d’amorcer la séduction.
Selon Jean-Claude Bologne, la danse est relativement récente dans la séduction car dans l’antiquité les danses sont sacrées et les hommes et les femmes dansent séparément.
Mais à l’époque c’est aussi une technique de séduction car les danseurs font appel à leur agilité et exposent leurs corps ce qui fait du spectacle un support de séduction.
La danse en couple apparaît au XVIe siècle, mais les couples ne sont pas fermés mais se donnent juste la main.
Il faudra attendre le XIXe siècle pour voir apparaître les danses de séduction comme la valse, d’où l’importance des bals dans la séduction à cette époque.
À la fin du XIXe siècle et au début du XXe sont apparus les danses où l’on se touche comme le tango ou le slow, mais c’est la fin du grand rôle de la danse dans les conquêtes amoureuses puisque les danses commencent de plus en plus à être séparées.
Comme dans l’Antiquité, elles permettent à l’homme d’exposer son agilité et la beauté de son corps.
Pour Michel Bozon, la danse est un rituel d’appariement temporaire.
On forme un couple pour un temps déterminé avec une ambiguïté sur le degré d’engagement de la personne.
On peut continuer à danser sans arrêt avec le même partenaire, ce qui montre un certain engagement, ou changer tout le temps de partenaire.
Dans la danse contemporaine, il n’y a même plus d’appariement.
Les gens dansent individuellement, puis se rapprochent peu à peu de la zone où la personne qui les intéresse se trouve.
D’après Michel Reynaud, il est démontré que la séduction masculine est plutôt une séduction de conquête, et la séduction féminine plutôt de sélection.
Ça se traduit par des comportements différents.
Quand un homme entre dans un bar, il balaie la pièce du regard à la recherche de personnes qu’il pourrait séduire.
Les femmes ne fixent pas du regard, mais elles ont un regard périphérique qui leur permet de saisir les moments de la parade des mâles présents.
Pour Michel Bozon ce regard est plus réaliste socialement sur ce que cela peut signifier.
Elles peuvent déduire des caractéristiques psychologiques voire sociales de l’homme en question.
Elles observent l’habillement des hommes qui indique sa situation sociale.
D’après Michel Reynaud, ce regard est très important.
On pense que les hommes font le premier pas mais en réalité ce sont les femmes qui décident de qui commence.
Ensuite il y a d’autres différences : les hommes sont très sensibles aux stimuli visuels comme le maquillage ou la coiffure.
À l’inverse, les femmes sont plus sensibles à la parole et à la tonalité et au côté fort et rassurant.
MORALITE : En plus de votre apparence, soignez votre voix, votre débit, votre ton…
Comment fonctionne le Coup de Foudre ?
Si le choix amoureux est guidé socialement et biologiquement, si la raison et l’histoire de chacun jouent aussi un rôle, il arrive qu’on n’ait même pas le temps de choisir.
Le coup de foudre est sans aucun doute le secret le mieux gardé de Cupidon.
Pour Michel Reynaud, habituellement la relation se construit progressivement dans une familiarisation de l’autre qui devient petit à petit notre principal intérêt.
Mais le coup de foudre ce n’est pas ça : deux personnes se rencontrent et se disent « c’est lui ».
Il se produit en général quand on est dans un état psychique particulier, c’est-à-dire qu’on est un peu en attente.
Tout le monde n’a pas la chance d’en vivre un, mais chacun peut en être victime à un moment donné.
C’est une expérience très marquante.
L’universalité de ce phénomène est les circonstances de son surgissement intéressent aussi Hélène Fisher, anthropologue américaine spécialiste du sentiment amoureux.
Il y a eu des études sur ce sujet, sur 98 personnes interrogées, 10 % affirment avoir vécu un coup de foudre.
Il suffit de regarder la poésie de Chine, d’Inde ou d’Amérique du Sud pour constater que ce n’est pas une expérience uniquement américaine.
Mais il y a des moments particuliers où on est prêt à tomber amoureux.
Le timing est très important en amour : quand vous venez d’arriver dans un pays étranger, quand vous venez de quitter l’université ou quand vous sortez d’un divorce pénible, votre vie est instable.
N’importe qu’elle nouveauté peut vous faire franchir le pas de la passion amoureuse.
Les sexologues reçoivent chaque jour dans leur cabinet des couples qui leur racontent leurs troubles sexuels, mais aussi leurs histoires d’amour.
Pour Sylvain Mimoun, le coup de foudre existe incontestablement, mais il est rare que le sentiment d’amour soit partagé.
Le coup de foudre crée un ensemble de réactions physiologiques incontrôlables.
Les pulsations cardiaques peuvent passer de 80 à 120 battements par minute.
L’émotion fait rougir à cause de l’augmentation du débit cardiaque qui se propage jusqu’aux plus fins capillaires sanguins.
On peut aussi avoir la chair de poule et une forte bouffée de chaleur.
De la sueur est alors expulsée pour réguler la température.
C’est pourquoi les amoureux ont souvent les mains moites.
D’après Sylvain Mimoun, pour expliquer ça, les psychanalystes s’appuient sur le fait que l’autre vous tape dans l’œil et dans le cœur parce qu’il vous rappelle quelqu’un, et aucun d’entre vous ne le sait.
Si on devait pratiquer un examen, on observerait sans doute les effets indirects du coup de foudre sur le cerveau.
Cette sorte de court-circuit général agit par exemple sur les zones du langage, alors les amoureux s’embrouillent et bafouillent.
Les secrets de Cupidon – Se choisir_Partie1_Sam… par buggeeXP
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Bonjour,
Je trouve que ma vie privée et mes observations sont identiques à cet article.
Donc +1
Au plaisir.
Cet article fait un constat déprimant : en « amour », mieux vaut ce qu’on a (physique, fric, travail…) que ce qu’on est.