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Psychologie de la Séduction et de l’Amour

Le professeur Karl Grammer, anthropologue et éthologue pense que l’industrie du parfum souhaiterait que ça déclenche un comportement sexuel, bien que ce ne soit toujours pas le cas.

 Les êtres humains ont un contrôle cognitif et un faible niveau de perception et aucun moyen de contourner ce contrôle.

L’odeur ne modifie pas notre comportement, contrairement aux chiens.

L’érection, signe battant de l’excitation est une véritable mécanique de précision.

Selon le docteur Sylvain Mimoun, sexologue ,  la vue est très importante dans l’excitation chez l’homme.

Elle déclenche le système limbique, le cerveau des émotions qui existe chez la femme et chez l’homme.

Ce cerveau des émotions va déclencher d’une part un système hormonal en agissant sur l’hypothalamus, et le système hormonal va commander les testicules par le biais de l’hypophyse, ce qui augmentera la production de testostérone.

En même temps, il y au niveau de la colonne vertébrale une action sur les nerfs.

Ainsi un message est envoyé par le biais de la colonne vertébrale jusqu’au nerf qui arrive à la verge, déclenchant la détente des corps caverneux présents dans la verge et permettra au sang de gonfler la verge.

Une fois gonflée de sang, la verge va plaquer les veines tout autour, du coup le sang y reste piégé et la verge reste dure.

Mais ce qui complique tout ça, c’est que le nerf va transmettre le message envoyé par le cerveau sur le plan mécanique et physiologique, mais aussi sur le plan psychologique.

S’il y a un peu de stress, ce n’est plus le système parasympathique qui va agir mais le système sympathique, qui va décharger de l’adrénaline qui va empêcher les corps caverneux de se détendre.

Après on rentre dans cette spirale une fois que la crainte s’installe. On est dans un cercle vicieux : on panique, donc on ne peut avoir une érection correcte
La solution est donc d’agir au niveau de la psychologie, et non pas de l’aspect « mécanique » de l’érection.

Toujours selon Sylvain Mimoun, le premier baiser nous vient de l’enfance, avec la tétée.

Si le baiser a autant d’importance dans un couple, c’est aussi parce que c’est un échange d’informations.

C’est ce qu’a découvert Helen Fisher, anthropologue américaine.

C’est vraiment une étape cruciale.

Environ 60 % des personnes affirment avoir déjà embrassé quelqu’un et stoppé cette relation aussitôt.

Mais si le baiser est réussi, c’est vraiment crucial, non seulement parce qu’on collecte beaucoup d’informations comme la tendresse ou l’impatience.

On goûte à l’autre et on peut savoir ce que la personne mange ou boit, mais on peut aussi la sentir, voir dans ses yeux, échanger des caresses.

Notre cerveau crépite sous l’afflux d’informations. 

Le baiser est une mécanique plus complexe qu’on ne l’imagine.

La zone de la bouche contient des millions de terminaisons nerveuses la rendant très sensible.

29 muscles dont 17 pour la langue seule entrent en action.

Toutes les sensations transmises au cerveau activent des neuro-hormones comme la dopamine qui nous motive, mais aussi l’ocytocine qui nous attache l’un à l’autre et affaiblit notre esprit critique.

Donc c’est bien vrai, l’amour est aveugle.

 Le baiser est presqu’universel chez les humains et très courant chez d’autres mammifères.

On peut en déduire qu’il découle d’un objectif biologique.

Les études montrent que les femmes peuvent percevoir des aspects du système immunitaire de l’homme lorsqu’elles l’embrassent.

Elles sont plus attirées par celui semblant être complémentaire par son système immunitaire.

Elles captent ces informations par l’odorat.

Par ailleurs, la salive masculine contient beaucoup de testostérone et il est possible que les hommes se servent du baiser pour envoyer de la testostérone et déclencher le désir sexuel.

Ils aiment les baisers très mouillés bien plus que les femmes.

L’un comme l’autre adopte des stratégies héritées de l’évolution.

C’est la femme qui sera enceinte pendant 9 mois, passera par les dangers de l’accouchement et élèvera la petite tribu.

Plus que l’homme, elle a besoin d’informations.

De l’autre côté, il est adapté d’essayer d’accélérer les choses pour projeter son ADN vers le futur.

Les préliminaires renforcent le désir et préparent le corps à l’activité sexuelle.

On se concentre sur sa sexualité et les émotions que procure son partenaire.

Au fur et à mesure des caresses, les préoccupations du quotidien s’envolent.

L’essentiel de l’activité cérébrale se focalise sur les sensations.

C’est la condition indispensable à la montée du plaisir.

Selon Sylvain Mimoun,  les préliminaires commencent à être intégrées pour les femmes comme pour les hommes.

Jusqu’aux années 70, les femmes espéraient toujours mais peu d’hommes l’entendaient.

Mais depuis la révolution sexuelle des années 70, on a découvert que la plupart des femmes demandaient ces préliminaires.

Les préliminaires répondent aussi à une différence physiologique.

Si les hommes sont prêts à la pénétration en deux minutes, l’excitation nécessaire demande jusqu’à dix fois plus de temps chez les femmes.

 Ce qui importe pour l’homme, c’est d’avoir une érection, et de ce fait être en mesure d’avoir une pénétration et une éjaculation.

La différence c’est ce que la femme souhaite réellement qu’on s’occupe d’elle, et non de parties de son corps. 

Les battements du cœur accélèrent, le sang pulse, et le sang afflue vers certaines zones du corps particulièrement sensibles.

Stimuler ces zones augmente le niveau d’excitation sexuelle.

 Dans les zones érogènes, on a découvert des « corpuscules de volupté » qui existent surtout au niveau de la vulve et des seins.

Ce sont des récepteurs de plaisir.

En stimulant ces cellules, on obtient des réactions d’excitation dont les plus visibles à l’œil nu est le grossissement et le durcissement du mamelon et lubrification chez la femme. 

Tandis que les glandes de Martolin secrètent leur lubrifiant, le vagin s’allonge et change de forme.

Après les préliminaires puis la pénétration, les deux partenaires atteignent une phase en plateau où l’excitation est contrôlée et contenue.

Dans le pénis, des milliers de vaisseaux sanguins irriguent les corps caverneux assurant le maintien l’érection.

Mais pourquoi aime-t-on faire l’amour ?

Parce que c’est un moment où les neuro-hormones baignent notre cerveau, activant les zones liées au plaisir.

Il y a la dopamine qui nous pousse à l’action, puis la lulibérine libérée par l’excitation sexuelle qui euphorise, enfin l’ocytocine déclenchée par le plaisir qui nous attache l’un à l’autre.

D’après Michel Reynaud,  le cerveau est le premier organe sexuel parce qu’il permet de percevoir le plaisir et lui donne toute sa valeur. 

Quand on approche de l’orgasme, le rythme cardiaque peut monter jusqu’à 150 pulsations par minute.

La partie la plus interne du vagin se dilate un peu plus, l’utérus remonte un peu pour mieux attirer le sperme.

Un paroxysme de plaisir se déchaine. Les muscles du périnée et du vagin se contractent toutes les 0,8 secondes, la tension musculaire est à son maximum et c’est l’explosion de l’orgasme…


Les secrets de Cupidon – Se séduire_Partie3_Sam… par buggeeXP

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